Je partage avec vous une belle découverte 

Le livre de Michel Le Van Quyen : Cerveau et Silence, Les clés de la créativité et de la sérénité

L’un des seuls intérêts de la maladie est qu’elle nous ouvre parfois les yeux sur certains de nos besoins. C’est ainsi que le neuroscientifique Michel Le Van Quyen a découvert la nécessité de s’offrir régulièrement… du silence ! Atteint de paralysie faciale en 2017, il se voit contraint d’interrompre toutes ses activités – recherches, cours et conférences –, afin d’observer un repos salvateur. Et il l’observe tellement qu’il en découvre les infinies ressources ! Il se met alors à explorer toutes les facettes de la mise au calme, qu’il regroupe sous l’appellation générique de silences : silence acoustique, certes, mais aussi silence du corps (apprendre à ne rien faire), silence de l’attention (ne rien imposer à son esprit), silence de soi (faire taire l’égo et les ruminations), silence de la parole (juste écouter), et même silence des yeux (trop souvent happés par les écrans). Il s’agit en somme de se désengager des sollicitations, dans tous les domaines, et de redécouvrir les vertus oubliées du repos.

L’auteur, Michel Le Van Quyen nous livre une série de conseils pour retrouver un peu de calme. Parmi les antidotes qu’il recommande figure la méditation, qu’il pratique régulièrement : à elle seule, elle réunit tous les types de silence, offrant en particulier repos visuel, continuité attentionnelle et pacification de l’esprit…

https://www.cairn.info/magazine-cerveau-et-psycho-2019-9-page-93b.html

Voici quelques extraits de ma lecture que je voulais vous partager

« Le silence et  la nature »

Dans son livre, Michel Le Van Quyen nous dit : … où existe-t-il un environnement sonore bénéfique pour le corps et l’esprit ? Le résultat peut vous surprendre. Nul besoin de se retirer au fond d’une grotte ou dans un monastère perché au sommet d’une montagne : une simple promenade en forêt suffit. L‘expérience nous est familière, mais combien d’entre nous ont essayé d’en tirer les véritables fruits ? 

Le silence de la nature à une autre vertu, il favorise la créativité un bel endroit pour trouver des solutions à des défis complexes. 

Au japon on pratique le Shinrin yoku qui veut dire Bain de forêt. C’est aller se promener dans un milieu boisé, téléphone éteint. Observez la verdure et les sols, écoutez les oiseaux et le vent, humez l’air frais, touchez l’écorce des troncs d’arbre et être  attentif à l’environnement. Cette pratique est vivement encouragée comme médecine préventive et comme remède simple à la surconsommation de la technologie.

Apprendre le silence avec Henry David Thoreau (1817-1862)

Aller au contact de la nature est réellement thérapeutique. Pour Thoreau une de ses conviction : La nature représente pour l’espèce humaine une source vitale de santé mentale et corporelle.  Une des idées de Thoreau, l’écoute de la nature nous place face à nous même. Quiconque se réfugie dans un endroit isolé et tranquille peut découvrir des pensées  et des sentiments qui demeurent inaudibles dans un quotidien bruyant et chaotique.

Que faire si vous êtes citadin, sans forêt au coin de la rue ? Il y a les jardins publics, des arbres sur à un endroit à l’abri du bruit de la rue, une allée de plantes. Insistons sur ce point : Le silence n’est pas une réalité extraordinaire, surnaturelle, réservée à une poignée d’ermites, On peut le trouver partout. Il faut juste tendre l’oreille. Et vous, votre dernière cure de silence, c’était quand?